RE: Les différences : Autisme, Haut Potentiel, les deux, aucun.
En tant que psychologue je me dois d'apporter mon avis sur le sujet. D'une part, tu as bien raison d'exposer un peu tes symptômes et de chercher à remettre les lecteurs en question. La prévalence de ce trouble du développement est largement sous évaluée, surtout chez les femmes. En fait on ne sait pas réellement trouver ceux qui n'ont pas des symptômes comme un retard mental ou autre, tout simplement parce qu'ils font un apprentissage compensatoire. Donc ta démarche informative est très appréciée !
Cependant je pense que tu es assez pessimiste dans ton approche. Un asperger peut apprendre à se comporter socialement. En fait il peut même être meilleur que tout le monde socialement parlant, mais il ressentira toujours un manque. Bien entendu, travailler son relationnel peut nécessiter un temps d'apprentissage et un niveau d'efforts plus élevés, mais rien n'est impossible.
Enfin, tu nous apportes un très bon sujet de réflexion : qu'est-ce qu'être normal finalement ? Est-ce que ça existe vraiment ? Peut on continuer d'avoir un système d'éducation par exemple qui n'oriente qu'une petite partie des individus vers le déploiement complet de son potentiel ?
En tout cas, respect pour nous avoir partagé ton témoignage !
Pour ceux qui se reconnaissent dans ces symptômes : l'auto-diagnostic est toujours une mauvaise idée. Si vous voulez vous faire une idée d'à quel point vous n'êtes pas un bon auto-diagnosticien, je vous invite à lire le DSM-5. Si toutefois vous découvrez des ressemblances frappantes avec le récit et les symptômes de @handsa, ou que vous avez des doutes, consultez un psychologue.
Se sont les psychiatres spécialisé qui font des testes. En tout cas, en Suisse.
Je préfère les références de ressources officiel de ce que sait un Asperger et de ce qui n'est pas, d'où il a énuméré pas mal de chose qui n'est pas un autisme Asperger. Je vous rejoins donc sur votre phrase le pessimisme de son approche. En effet, un asperger sur le problème du touché n'est pas un autisme d'Asperger.
Au contraire, l'Asperger est tellement invisible aux comportement d'autisme, qu'il ne montre aucun signe particulier de rejet des autres en poignée de main ou tout autre approche serrer dans les bras et etc...
C'est donc un autisme, mais pas Asperger en aucun cas. Par contre, on a tendance à ne pas oser faire le premier pas pour faire connaissance. Ou se mettre à l'écart, mais le lien affectif n'est pas touché pour ses proches ou pour toute personne qu'il apprécie.
On aura plutôt tendance à vouloir même chercher des nouveaux amis, par le dégoût d'être trop seul.
Etant en Suisse, je prends la ressource officielles https://asperger.autisme.ch/syndrome
Egalement, je suis déclaré Asperger et j'ai rencontré pleins d'Asperger qui n'ont aucun ou jamais eu des syndromes énuméré dans cette article sur pas mal de point. Mais, nous nous différencions l'un à l'autre sur nos problèmes, d'où certain j'ai soi évolué ou soi je ne l'ai pas.
Le problème énuméré sur le réveil à tout n'est pas de l'Asperger, ce dernier est beaucoup moins sujet de ces problèmes, et donc plus discret qu'on perçoit pas qu'il est autiste.
Mon article : https://steempeak.com/autisme/@dubignyp/mon-syndrome-d-autiste-asperger