^{Adaptation in French of A Brief History of my Family in France - Part 14}

L'histoire commence ici
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Léonce, archiviste, père, écrivain

Léonce a fait toute sa carrière aux Archives Nationales. Il a été régulièrement promu, jusqu'à ce qu'il devienne Inspecteur Général des Archives, en 1941. Il a gardé ce poste jusqu'à sa retraite en 1956.
Le fait qu'il ait atteint ce poste montre qu'il était très apprécié en tant qu'archiviste.

Léonce était aussi père de famille. Comme je l'ai déjà dit, avec sa femme Marguerite, ils ont eu 11 enfants. Une fille est morte très jeune et un fils est mort à l'âge de 26 ans. Tous ses enfants s'entendaient très bien jusqu'à ce que l'un d'eux demande le divorce.

En tant qu'archiviste professionnel, Léonce a publié un certain nombre d'articles. Mais il a également publié plusieurs petits livres personnellement.
Une de ses activités extra-professionnelles était son intérêt pour la Société de Saint Vincent de Paul. Il a été membre de cette société caritative très tôt et en est devenu le secrétaire général en 1919, puis le vice-président général en 1947.

La Société de Saint Vincent de Paul a été créée en 1833 par un étudiant français de 20 ans, Frédéric Ozanam. Son but est de s'attaquer à la pauvreté et aux désavantages sociaux, et de fournir une assistance à ceux qui en ont besoin, matériellement ou autrement.

Frédéric Ozanam
(domaine public)

Léonce s'est beaucoup intéressé à Frédéric Ozanam et a publié une petite biographie en 1956.

Il s'intéressa également à une autre organisation liée à Saint Vincent de Paul, les Filles de la Charité et il écrivit un livre sur l'histoire de cet ordre religieux en 1929, avec une édition élargie en 1951: «Filles de la Charité».
Jusqu'en 1964, l'habit religieux des Filles de la Charité comprenait une cornette sur la tête.

source

Je me souviens encore, quand j'étais jeune, de voir des Filles de la Charité portant des cornettes dans la rue.

J'ai de très bons souvenirs de réunions de famille à la maison du Chesnay durant mon enfance. Là nous rencontrions nos cousins qui vivaient dans la région parisienne.
Une de mes tantes, Anne, vivait avec son père,Léonce, dans la maison jusqu'à sa mort.

Léonce a été, pendant la plus grande partie de sa vie, un gros fumeur. Il est tombé malade, probablement d'un cancer du poumon, et est mort le jour de Noël 1963.
Durant les semaines qui ont précédé sa mort, il vivait avec notre famille à Saint-Ouen et je me souviens encore d'avoir accompagné Léonce dans une de ses promenades quotidiennes à l'extérieur. Il n'était pas très loquace, et nos promenades étaient pour la plupart silencieuses.

Dans les épisodes qui suivent, je parlerai de mes parents, en commençant par mon père Paul.

La suite Épisode 15.

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Épisode 13

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